Voilà, fin août est là. Je déménage demain, l’occasion pour moi de vous faire un article sur le déménagement du cheval. Même si ce n’est pas mon cas, puisque j’ai dû dire adieu à Misti.

Déménager son cheval : plus compliqué qu’un carton !

Que ce soit pour de longues distances ou simplement pour se rendre à un concours, il est essentiel de préparer correctement son voyage. 

Avant le voyage

Le cheval doit être habitué à monter dans un van ou dans un camion, sinon on risque d’y passer des heures. Un cheval doit embarquer calmement pour ne pas être stressé pendant le trajet. L’idée est donc de le faire monter et descendre d’un van sans aller nul part, seulement pour l’habituer, en récompensant beaucoup. Ensuite, on peut faire un petit trajet pour que dada connaisse cette sensation étrange (virages, freinage, l’obscurité, le bruit…). 

Astuce : quelques jours avant le départ, on peut donner de la vitamine C, ce qui permettra au système immunitaire du cheval d’être renforcé, ce qui est pratique pour les chevaux stressés. 

Le jour du départ

Les protections sont conseillées pour les membres. Si le cheval est amené à rester plusieurs heures debout, il faut soulager ses tendons, avec par exemple des bandes de polo. Si on est équipé, l’idéal est de mettre des protections de transport, qui préviennent d’éventuelles blessures dues au stress. La couverture n’est pas conseillée car il fait généralement chaud dans un van, mais s’il fait vraiment froid, on peut opter pour une chemise. Pensez à faire boire votre cheval avant de partir, car il ne boira que pendant les pauses.

Pendant le voyage

Une fois le cheval équipé et dans le van, il faut l’attacher pour éviter les cabrés et les mouvements brusques. Il faut que la longe soit courte, mais pas trop non plus, pour qu’il ne panique pas. Les poulains ne sont généralement pas attachés, mais il est mieux qu’ils soient accompagnés d’un cheval ou d’une jument calme pour le rassurer. Pour occuper le cheval, on installe un filet à foin. De plus, ceci lui rappellera le confort du box. 

La pause est une étape importante : toutes les deux heures, petite pause pour aérer le van et donner à boire dans un seau. Ne sortez pas votre cheval, un lieu non adapté pourrait lui faire peur, ou simplement un refus de remonter dans le van peut poser de gros problème. 

Astuce : pour faire boire votre cheval s’il ne le veut pas, vous pouvez mélanger un peu de jus de pomme à l’eau, un régale !

Après le voyage

Si le cheval a transpiré pendant le trajet, il faut le sécher, à l’aide par exemple d’une couverture séchante. S’il a été stressé, on peut lui redonner de la vitamine C, ce qui l’aidera à se rebooster. Enfin, on prend le temps de le faire marcher un peu pour qu’il respire un bon coup et pour évacuer le stress du transport. 

* Et vous,  vous avez l’habitude du transport ? *